La photographie est une activité qui nous force à jongler avec les compromis car chacun des réglages à notre disposition possèdent un effet sur le rendu final de la prise.
- La vitesse va influer sur le rendu d’un sujet en mouvement
- L’ouverture va jouer sur la profondeur de netteté
- Les ISO sur la qualité finale de la photo
- La distance par rapport au sujet (ou le zoom) va influer sur le cadrage mais aussi sur la profondeur de netteté.
Mais il reste un autre problème à régler lorsque la cible est un monument attractif tel que le Mont Saint-Michel. Comment gérer la foule forcément présente.
Il faut commencer par jouer sur les horaires afin d’éviter l’heure de pointe. Et cela tombe bien car cela donne une “excuse” s’y déplacer à l’heure du coucher du soleil.
Reste après des astuces permettant “d’effacer” les personnes en mouvement comme :
- La pose longue mais à proscrire sur la passerelle tant elle bouge à chaque passage d’un piéton,
- Le composite qui consiste à coller des photos identiques prisent à quelques secondes d’intervalles.
Au final, le seul point non négociable reste celui du cadrage. Il est bien impossible de conserver le plus important qui est ce moment passer en famille loin du rythme quotidien du reste de l’année et la recherche d’un point de vue insolite. Ceci sera à réaliser une prochaine fois dans un instant plus personnel et dédié à la photo.
Mais cela n’empêche pas de revenir avec des photos qui permettront de souvenir de ce moment d’autant plus fort lorsque l’une d’elle est réalisée par ma fille sous mon contrôle.
Il ne restait plus qu’à profiter du retour pour admirer le Mont sous les lumières.
Mais ce fut un instant de déception car en souhaitant rentrer avant la dernière navette, il faut constater que les photos auraient été polluées par les nombreux spots de lumière positionnés par les groupes de touristes afin de localiser le lieu de rassemblement. Là aussi à refaire mais bien après le départ de cette dernière navette 😉