L’hiver est mouvementé avec un enchaînement de tempêtes mais une température qui pousse à continuer de profiter des grands espaces et partir en promenade en bord de mer.
Lors d’un de ces nombreux passages venteux, direction donc le bord de mer histoire de s’aérer un peu.
Non pas pour profiter des vagues qui viennent s’écraser sur les rochers, car la marée n’est pas avec nous et que la mer sera basse lors de notre balade. Mais juste pour profiter.

Les conditions.

Mais les conditions, plus négatives à la prise de photos, ne doivent pas empêcher de prendre l’appareil même si cela est dans une condition minimaliste.
Je suis donc parti avec la configuration la plus légère qu’il m’est possible de faire. L’appareil et un objectif fixe, le fameux 50mm.

  • Adieu trépieds, de toutes les façons trop long à mettre en place sur une promenade en famille et compliqué à stabiliser avec le vent annoncé.
  • Adieu le second objectif car je n’aurais pas osé effectuer un changement d’objectif sur une plage en pleine tempête.

Si pour certain, cela est un exercice insurmontable, c’est de mon côté une configuration que j’utilise de plus en plus souvent et cela a du bon.
Moins de chose à porter mais surtout des compositions à travailler avec nos jambes et un esprit qui se libère du contenu du sac et des possibilités que cela semble offrir….

Analyse.

Ce fut un bon moment avec peu de prise mais cela ne sert à rien de faire la course au déclenchement.
Et c’est l’histoire de cette photo ou, pour une fois, la construction du cadrage et le besoin de réactivité s’entre choc pour ne pas permettre un résultat parfait.

En effet, le temps de se rapprocher des carrelets, le personnage s’est, à mon goût, trop éloigné de moi. Il est donc trop petit par rapport au reste de la vue alors qu’une plus forte présence aurait surement donnée plus de poids à la hauteur des carrelets.

Le résultat

Une photo en noir et blanc, comment souvent en ce moment avec un traitement assez contrasté afin de mettre en avant le jeu de la lumière sur l’eau, le sable sec et le sable humide afin d’accentuer les courbes et tracer le chemin vers le personnage perdu entre la mer et les carrelets.

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