En cette période exceptionnelle en de nombreux points, j’ai la “chance” de vivre le confinement avec un métier qui permet le télétravail. Chance car cela permet de conserver une activité cérébrale quotidienne même si la généralisation de cette organisation des bureaux engendre quelques surprises.
Après 1 mois confiné chez moi, il faut noter que le moral joue de temps en temps aux montagnes russes. Entre mon travail, le besoin nécessaire de garder un cadre studieux aux enfants afin que la réalisation de l’école à la maison se passe avec un minimum de difficulté et la perte des liens sociaux, il est plus que nécessaire de trouver, conserver des moments d’évasion pour respirer.
La photographie a toujours été pour moi source d’évasion mais aussi une excuse pour aller prendre l’air. Chose impossible actuellement. Il faut donc réinventer sa manière de faire et voir la photo, tout comme la société revoit sa manière de fonctionner.
Loin des paysages, de la nature, des lumières que le soleil nous offre régulièrement, il reste l’humain et le portrait et surtout l’espace restreint du garage pour mettre en pratique une discipline photo complexe à appréhender : La photo de studio.
Avant de vous présenter les premiers résultats de mes expérimentations, voici 2 prises montrent ce que peut être l’état d’esprit du moment.
Télétravail
En premier lieu, le phénomène de généralisation du télétravail. Chose nouvelle pour de nombreux salariés et qui provoque, dans un premier temps, la perte du réflexe de discuter qui se trouve remplacer par des échanges de mails et un débordement de messages. Heureusement, une fois passée la phase d’installation, les outils de communication ont repris…
Confinement et état d’esprit
Pour cette seconde photo, je cherchais à mettre en image le phénomène des montagnes russes de notre esprit. Entre la joie de pouvoir plus profiter de ses proches, lorsque le cercle familial existe, et la peur de rester entre 4 murs pour de longues semaines, nous ne savons plus s’il faut de réjouir ou pleurer. Ceci en conservant en tête la chance de ne pas devoir s’exposer en devant aller travailler que cela soit pour soigner ou faire fonctionner la chaîne alimentaire ou bien de ne pas être malade.
Bref cette photo à double lecture et à regarder dans le sens que vous préférez sur le moment.
Ombre de moi même
Bon courage à vous tous et gardez le moral en vous créant ces moments de respiration seul ou en famille.